Madame la Présidente, en réfléchissant aux vaccins, j’ai examiné l’histoire du Canada. J’ai pensé à ce qui s’est passé dans le cas de la polio, en particulier. Le premier enfant en est mort en 1910, et nous avons obtenu le vaccin Salk en 1955, puis le vaccin Sabin en 1962. La maladie a engendré des vagues épidémiques continues, jusqu’à ce qu’elle soit endiguée dans les années 1970.
Nous pouvons tirer trois leçons de cette expérience. La première, c’est qu’il est fantastique de pouvoir produire des vaccins au Canada. La deuxième, c’est que l’adoption du vaccin a été lente et inégale; nous avons donc vraiment besoin d’un plan et nous devons lutter contre la désinformation. La troisième, c’est qu’il faut rejeter l’idée de qualifier le vaccin de solution miracle parce que, bien après que nous aurons inoculé les premières doses du vaccin aux plus vulnérables, il faudra encore appliquer des mesures de protection sanitaire accrues pendant un certain temps.
Je me demande ce que le député pense de ces trois points.