Monsieur le Président, à l’occasion de la Semaine de sensibilisation à la santé sexuelle et reproductive, je veux souligner qu’en 2023, trop de Canadiens sont encore incapables de prendre une décision éclairée sur la contraception. L’accès aux méthodes contraceptives ne devrait pas dépendre du compte bancaire, du lieu de résidence ou de l’identité d’une personne. Tous les Canadiens devraient avoir accès à l’information nécessaire pour choisir la méthode qui leur convient le mieux et avoir confiance dans la qualité des soins qu’ils recevront lorsqu’ils cherchent à obtenir des soins de santé génésique.
Malheureusement, nous savons que l’un des principaux problèmes est l’omniprésence du racisme systémique dans nos institutions, ce qui entraîne des expériences et des répercussions négatives disproportionnées pour les Noirs et les Autochtones. C’est pourquoi il est essentiel d’inclure toutes les formes de contraceptifs dans la liste nationale des médicaments qui seront couverts par le régime d’assurance-médicaments, comme le réclame Action Canada pour la santé et les droits sexuels.
De plus, comme le préconise le principe de Joyce, nous devons adopter un cadre de justice en matière de reproduction dans les soins aux patients et nous attaquer aux inégalités entre les sexes, aux normes sociales discriminatoires et aux structures institutionnelles pour faire progresser les soins de santé, l’égalité des genres et les droits de la personne.
En tant que membre de l’Association canadienne des parlementaires pour la population et le développement, j’invite tous les députés à participer à cet effort et à mettre en œuvre une approche globale pour faire progresser la santé sexuelle et génésique, ainsi qu’à appuyer l’autonomisation de tous les Canadiens.