Monsieur le Président, mon collègue le député de Nanaimo—Ladysmith, un ardent défenseur de l’environnement, appuie mon projet de loi, et je l’en remercie.
Aujourd’hui, je tiens une promesse que j’ai faite aux habitants de ma circonscription lorsque je me suis portée candidate en 2019. C’est un honneur de présenter ce projet de loi important qui vise à interdire l’utilisation du glyphosate au pays, que ce soit dans nos forêts ou nos champs. L’utilisation répandue du glyphosate dans les forêts du Nouveau-Brunswick et partout au Canada menace la santé humaine ainsi que la biodiversité de la faune et de la flore. À l’échelle planétaire, on s’entend de plus en plus pour dire que le glyphosate, un agent cancérigène probable selon le Centre international de recherche sur le cancer, n’a pas sa place dans notre société.
Au lieu de permettre la pulvérisation de produits chimiques toxiques au Canada jusqu’à ce que leur nocivité soit prouvée, nous devrions faire preuve d’une plus grande prudence et interdire les produits jusqu’à ce qu’ils soient jugés sûrs. Les Canadiens ont le droit de respirer de l’air pur, de boire de l’eau potable et de cultiver des aliments sains.
Je tiens à saluer le leadership dont ont fait preuve des dizaines de milliers de Néo-Brunswickois qui ont lutté courageusement pendant des années pour que cette interdiction soit mise en œuvre dans l’espoir de rendre les collectivités plus sûres pour les générations à venir.