Monsieur le Président, la semaine dernière, nous avons souligné le Jour de deuil national et célébré la Fête internationale des travailleurs. Cette même semaine, la Chambre a adopté un projet de loi forçant des employés en grève à retourner au travail. Voilà simplement un autre exemple de l’incohérence entre ce que dit et ce que fait le gouvernement.
Aujourd’hui, j’aimerais souligner que certains d’entre nous avons le privilège de pouvoir travailler de la maison, à l’abri des pires conséquences de la pandémie, alors que celle-ci suit son cours impitoyable. Ceux qui travaillent dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, les champs et les magasins, gagnant, dans bien des cas, un salaire minimum et risquant leur vie jour après jour, sont ceux qui doivent nager à contre-courant et qui peinent à garder la tête hors de l’eau.
Notre reconnaissance ne suffit pas. Nous devons intervenir en fournissant des congés de maladie payés et un congé de vaccination payé. Chaque travailleur au pays doit être protégé et soutenu. D’ici à ce que ce soit la réalité, pouvons-nous vraiment dire que nous sommes tous solidaires?