Aide médicale à mourir
Madame la Présidente, j’hésite un peu à aller de l’avant. Le député a dit qu’il fallait faire les choses correctement, et je suis d’accord, surtout en ce qui concerne les personnes handicapées. Pour autant, je ne suis pas à l’aise avec la rhétorique, les hyperboles et certains exemples qui ont été donnés et qui ne correspondent pas à ce que prévoit le projet de loi.
La coercition, par exemple, est illégale. Il est obligatoire d’offrir aux malades des soins adéquats. Des exemples ont été donnés sur la possibilité réelle de continuer à vivre malgré un handicap. Il faut continuer à en parler de façon positive, sans ajouter de l’angoisse et des contrevérités dans la discussion.
Le député est-il d’accord pour dire que nous devons être très prudents quant aux mots que nous employons?